Une tite fic que j'aime beaucoup^^
Voilà le premier chapitre^^
Sayonara Japan
Chapitre 1
Huit heures du matin. Tout indiquait une journée presque normale pour tous les habitants de la ville de Tokyo. Ce jour là, il faisait beau et encore bon pour la saison. Nous étions déjà en automne et les rues étaient bondées de gens allant à leur travail. Les arbres prenaient des teintes rouges et dorées. Dans cette immense ville, dans un quartier près du centre ville, se réveillait Sakuraï Chill, une jeune fille de 19 ans, allant dans une université spécialisée dans l’art.
Sakuraï se levait à huit heures toute la semaine, sauf le week-end bien sur, car elle habitait tout près de son université. Le week-end, elle aimait paresser au lit le plus tard possible. Vu le temps qu’il faisait ce jour là, elle décida de se mettre en robe. Elle se dirigea tranquillement vers la salle de bain qui se trouvait au bout du couloir, pris sa brosse et coiffa ses longs cheveux noirs qu’elle rassembla en une queue de cheval. Sakuraï prit ensuite sa trousse de maquillage et essaya de mettre en valeur ses magnifiques yeux verts. Elle retourna ensuite dans sa chambre pour préparer ses affaires, car aujourd’hui elle avait besoin de sa boîte de peinture, de pinceaux et d’un crayon gris. Elle rangea le tout dans son sac qu’elle portait en bandoulière. En descendant au rez-de-chaussée, Sakuraï dit bonjour à sa mère, Natsuki Chill, styliste et gérante d’un magasin d’habits non loin de là. C’était Natsuki qui avait confectionné la plupart des habits en vente à l’intérieur. Elle était assez grande, elle avait des cheveux coupés mi-longs et brun foncés ainsi que des yeux noisette. Elle retourna le bonjour a sa fille et fini son café. Sakuraï commençait à prendre son petit déjeuner pendant que sa mère finissait de se préparer.
La mère de Sakuraï avait emménagé dans cette maison après le départ de son père, Franck Chill, il y a une dizaine d’année. Il était retourné en Europe et n’avait plus donné de nouvelles. Sakuraï avait grandi à Tokyo et n’avait jamais vraiment posé de question sur le départ de son père. Maintenant, sa mère et elle, habitaient un peu en dehors de la ville. C’était un peu plus calme, mais sans pour autant être isolé du centre ville. Peu après l’ouverture du magasin, Sakuraï avait incité sa mère à mettre un rayon gothique dans son magasin. Malgré ce que les gens pouvaient dire, Sakuraï était sûre que ça allait marcher. Sakuraï s’intéressait à ce style vestimentaire parce que qu’elle trouvait que c’était un mélange de simple et de compliqué. Natsuki. Quand à elle, laissait Sakuraï libre de choisir ses vêtements et de s’habiller comme elle le voulait.
La maison était bâtie sur deux étages et avait un petit grenier et une cave. Au rez-de-chaussée, il y avait le salon, la cuisine et la salle à manger et la porte arrière donnant su le petit jardin. Le salon contenait un grand canapé et deux fauteuils ainsi qu’une télévision et une vitrine. La salle à manger était spacieuse, idéale pour les grands dîners et la cuisine assez grande pour y mettre une petite table et deux tabourets. Au deuxième étage, tout de suite à droite escaliers, il y avait la chambre de Sakuraï, puis la chambre de Natsuki et au fond du couloir la salle de bain. Les deux chambres étaient spacieuses et confortables.
- « Sakuraï ! » Dit Natsuki. « N’oublie pas que ce soir, je ne suis pas là. »
- « Ok ! J’avais pas oublié.»
Sakuraï alla rincer et ranger ses affaires dans la cuisine, puis monta chercher son sac. Elle redescendit, prit un petit châle au cas ou, ouvrit la porte et se mit en route pour son université en souhaitant une bonne journée a sa mère. Pour une fois qu’elle partait plus tôt qu’elle. Sakuraï connaissait un ou deux raccourcis qu’elle empruntait de temps à autre, quand elle était en retard. Elle regarda sa montre et vit qu’elle était en avance. Elle décida donc de faire un petit tour dans le quartier pour passer le temps. C’était surtout une excuse pour aller à un endroit précis. Une maison lui plaisait particulièrement, une vieille bâtisse au bois sombre construit dans la plus ancienne tradition. Elle pouvait rester des heures à observer les moindres reliefs de la maison. Son regard s’arrêta sur une des fenêtres du haut et Sakuraï crut voir quelqu’un. Mais c’était totalement impossible. Elle savait que personne n’habitait dans cette maison depuis bientôt vingt ans, depuis l’incendie qui avait tué la famille qui y habitait, le père, la mère et le jeune fils. Sakuraï regarda un peu le jardin laissé à l’abandon et après un dernier coup d’œil, elle reprit son chemin vers l’université. Les autres maisons lui semblaient tellement banales par rapport à celle qui occupait son esprit, qu’elle ne les regardait pas. Sakuraï eut une idée, peut-être qu’elle allait s’inspirer de cette maison pour un travail d’architecture. Ce serait un bon sujet de travail. Sakuraï avança dans la rue, regardant une dernière fois la maison, et prit un de ces petits raccourcis dont elle avait le secret. Elle tourna une dernière fois, au coin d’une ruelle, et la voilà arrivée. L’université était au milieu du quartier résidentiel et était entourée d’herbe. Une longue allée menait à l’entrée principale. Même de loin, on voyait s’élever le haut bâtiment.
Sakuraï était en troisième année, et la quatrième était la dernière année. Il y avait donc beaucoup de travail cette année là. Lorsqu’elle s’avança dans l’allée, les gens tournaient la tête pour la regarder. Elle avait l’habitude et passait la tête haute. Son style assez particulier, qui ne rentrait dans aucune catégorie, ne plaisait pas à tout le monde. Sakuraï regarda sa montre et vit qu’il ne lui restait que quelques minutes avant le début des cours. Elle était au cinquième étage, il fallait donc qu’elle accélère un peu le pas pour ne pas être en retard. L’université était bâtie sur sept étages et à chaque étage, il y avait une quinzaine de salle de classe, un distributeur de boissons, des toilettes et un tableau d’affichage pour toutes sortes d’annonces. Le rez-de-chaussée était entièrement occupé par la cafétéria et il y avait possibilité d’emporter son pique-nique et de le manger sur le toit, qui faisait la longueur du bâtiment, ou en bas à la cafétéria. La classe de Sakuraï se trouvait au fond du couloir du cinquième étage. Lorsqu’elle arriva un peu essoufflée en haut des marches, quelqu’un vint à sa rencontre. Il s’agissait de la meilleure amie de Sakuraï, Hachiko Mokona, avec qui elle s’était tout de suite bien entendue. Toutes les deux étaient très différentes. Hachiko était une ‘fan’ de la mode et se préoccupait beaucoup des dernières nouveautés.
Depuis leur entrée à l’université, il y a trois ans, elles se voyaient tous les jours en cours et parfois le week-end. Elles savaient bien que certaines personnes critiquaient leur amitié, mais cela ne les dérangeait pas. Pour elles, le plus important étaient les bons moments qu’elles passaient ensemble. Ce matin là, au cours d’architecture, Sakuraï se donna à fond pour son projet. Elle voulait vraiment dessiner une maison comme celle qu’elle admirait tant. Elle avait pas mal de peine, surtout pour le début, les proportions et la perspective. Heureusement, le professeur venait l’aider et lui donner des conseils de temps à autre. En sortant du cours, Sakuraï se sentait joyeuse. Elle était contente du résultat de son dessin, même si pour le moment ça ressemblait plus à du croquis qu’à autre chose.
Ce soir, à la fin des cours, Sakuraï attendit Hachiko. Même si elle l’avait déjà vue, elle voulait que Hachiko vienne avec elle pour observer à nouveau la maison. Sakuraï pourrait ainsi lui parler de ce qu’elle croyait avoir vu à la fenêtre ce matin.
- « Je trouve qu’elle fait toujours aussi peur. Et pour ton histoire d’avoir vu quelqu’un, ça m’étonnerait fortement. » Confessa Hachiko au bout d’un moment.
- « Je sais que personne n’habite dedans, mais je la trouve attirante quand même »
- « Elle a quelque chose d’effrayant je trouve… »
- « Je crois que c’est ça qui m’attire un peu. »
- « Je savais bien qu’il y avait quelque chose comme ça dans ton histoire. »
- « Eh bien oui, tu me connais depuis le temps. Allons boire un petit truc chez moi. » Coupa Sakuraï.
Hachiko, qui ne voulait pas la gêner, commença par inventer pleins d’excuses, mais Sakuraï arriva quand même à la convaincre en lui assurant que sa mère n’était pas là et que ça ne dérangeait personne. Sur le chemin, en attendant qu’elles arrivent chez Sakuraï, elles commencèrent à parler des hommes. Chacune expliquant à tour de rôle son type idéal. Pour Sakuraï, il devait avoir de longs cheveux noirs, jouer de la guitare, être assez musclé, mais pas trop, doux avec sa copine, pas trop présent mais pas trop absent non plus, un peu jaloux et possessif, avoir de l’humour et être assez intelligent et surtout, être super câlin. Hachiko, elle, préférait les cheveux courts, peu importe la couleur, une personnalité dynamique, quelqu’un qui s’occupe bien d’elle, franc, honnête, et assez intelligent aussi et qui n’a pas peur de dire en face et sur le moment ce qui doit être dit, que ce soit blessant ou pas.
Lorsqu’elles furent arrivées et qu’elles eurent enlevé leurs chaussures, elles allèrent s’installer. Sakuraï demanda à Hachiko ce qu’elle voulait boire, et alla à la cuisine pour prendre des verres et préparer les boissons. Hachiko était toujours émerveillée par ce qu’il y avait dans la maison de Sakuraï. Il y avait toujours quelques mannequins avec des vêtements en préparation ou en réparation. Depuis que Hachiko avait rencontré Natsuki, celle-ci s’intéressait beaucoup au stylisme et aidait quelques fois Natsuki pour de petites tâches pas trop difficiles. Hachiko habitait à quelques rues de la maison de Sakuraï et rentrait, le plus souvent, à pied. Il arrivait parfois qu’elle prenne son vélo, mais c’était rare.
- « Tu vas faire quoi ce week-end ? » Demanda Hachiko.
- « Eh bien… Ce soir je pensais aller voir l’intérieur…de cette maison. »
- « Mais ! Et si tu te fais prendre ? »
- « Presque aucun risque. Il n’y a personne depuis bientôt vingt ans. »
- « La maison est peut-être dans un sale état… et si tu te blesses ? »
- « Je ferai attention, c’est promis ! »
- « Et cette histoire de personne que tu as vue, c’est peut-être des voleurs, ou pire… »
- « T’en fais pas, je sais me défendre. »
- « Envoie-moi un message quand tu seras rentrée, ok ? »
- « Ok ! »
Hachiko se leva, alla poser son verre à la cuisine et dit à Sakuraï qu’elle allait rentrer tranquillement parce qu’elle ne voulait pas rentrer trop tard. Sakuraï la raccompagna à la porte, puis monta dans sa chambre pour se changer. Elle mit un pantalon et un T-shirt. Ce serait plus pratique pour explorer la maison. Elle hésita ensuite entre une lampe torche ou une lampe frontale. Finalement, elle opta pour cette dernière ; elle aurait ainsi ses deux mains libres. Elle mit également son portable dans l’une de ses poches et se dirigea vers la porte d’entrée. Sakuraï mit ses baskets. Sakuraï avait fait vite pour se préparer et en était elle-même étonnée. Elle prit alors ses clefs et sortit. Elle essayait d’avancer silencieusement, mais le moindre bruit lui semblait énorme. Enfin, après un temps qui lui parut considérable, elle arriva devant la maison. Dans l’obscurité, elle était encore plus ténébreuse qu’à l’ordinaire…
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